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N’attendons pas des jours meilleurs, rendons chaque jour un peu meilleur nous-même.

La vie est un combat, et qu’on le veuille ou non, nous sommes tous des guerriers. Certains sont plus forts, plus habiles, plus tout ce que tu veux, mais nous sommes tous des guerriers. L’année dernière, quand l’épidémie a commencé, j’ai été perturbée comme tout le monde. Les premières semaines ont été difficiles et perturbantes. Puis comme beaucoup de personnes, j’ai décidé de “vivre malgré tout” : running tous les soirs, mise à profit du temps gagné pour m’adonner à de nouvelles activités… J’avais même écrit un article sur cette nouvelle vie alternative que je m’efforçais à vivre malgré tout. Fin août, petit voyage en Crète en amoureux… Bref, tout allait bien.

Et puis j’ai disparu…

Fin novembre, j’ai eu quelques problèmes de santé qui m’ont forcé à tout arrêter : le sport, les projets, les sorties, la vie quoi. Le plus important à ce moment là était ma santé physique et mentale. Je me suis littéralement coupée du monde pour me retrouver avec moi-même. J’ai vécu une crise existentielle ou je me suis posée beaucoup de questions sur le sens de la vie, le sens de ma vie. Je suis chrétienne et la bible m’a beaucoup aidée. Aujourd’hui je vais mieux et je continue de me soigner. Ce n’est pas facile, j’ai beaucoup de difficultés au quotidien, mais oh, “il y a pire dans la vie”

Et je suis revenue !

Mes journées étaient parfois longues, parfois courtes… mais je n’en faisais pas grand chose. Combien de fois je me suis dit “je ferai ça plus tard” “dès que j’aurai récupéré 100% de mon énergie, je vais avancer dans tel projet”. Un matin, je pensais au bonheur et à toutes les définitions possibles et imaginables. Et là ça m’a frappée : Le bonheur c’est un état d’esprit. Le bonheur c’est composer avec ce que l’on a. Le bonheur c’est maintenant. Le bonheur c’est chaque jour. Je ne saurai expliquer ce que j’ai ressenti à ce moment là, c’était comme une prise de conscience. Tu sais comme quand on te dit quelque chose, mais que tu ne comprends pas tout de suite. Et un jour, une semaine, un mois plus tard… cette chose que l’on t’avait dite vient violemment frapper ton esprit et prend tout son sens. C’est ce qu’il m’est arrivé.

Mais encore ?

C’est simple. Depuis ce jour (vers janvier) je compose littéralement avec la vie. Chaque matin quand je me lève avec des douleurs qui je sais vont me suivre toute la journée, je les embrasse. Et je fais avec. Cette journée va se dérouler avec ou sans moi, que je me morfonde ou pas, autant la prendre du bon côté. J’aborde cette nouvelle journée avec joie. Je fais tout ce qu’il m’est possible de faire, je donne mon meilleur. Le soir venu, je fais le bilan et je suis contente. Parfois le bilan est plutôt négatif avec une “réussite” de la journée à 20% mais je suis contente car j’ai tout donné dans ces 20% et je dors heureuse et accomplie. J’emmerde la maladie.

Et j’emmerde le COVID

Confinement 1 : on était tous enclin à faire des efforts, on kiffait même ! 2021 on est plutôt sur une ambiance ras-le-bol et j’ai eu une baisse de régime. Au début de l’année (avant ma prise de conscience), au-delà de la maladie, rien que je me plaignais, tout c’était la faute du covid. Je me suis retrouvée à ne plus faire aucun effort. Si le covid nous a mis des barrières à tous, j’étais inconsciemment en train de bâtir des murs. Je n’arrivais à me projeter dans rien, rien n’avait de saveur, je subissais ma vie plus que je ne la vivais. L’énergie du premier confinement s’en était allée aller simple. Du coup j’ai fait le déplacement pour aller la chercher. Changement radical de mon comportement. Je vis, je célèbre, je donne tout ce que je suis. En tout temps.

Il y a quelques semaines, un de mes amis est mort. On a fait toute notre scolarité ensemble. Ces derniers mois on ne s’était plus donné de nouvelles, mais ne dit-on pas “pas de nouvelles bonne nouvelle” ? tu parles. Rien ne nous est dû. Tout ce qu’on a c’est le présent, alors composons avec.

Je ne relirai pas ce que viens d’écrire, je ne corrigerai pas les fautes. Ce sont mes mains qui tapent mais mon coeur qui parle. Cet article n’a pas du tout pris la tournure prévue, mais au final on s’en fout.

6 thoughts on “A coeur ouvert

  1. Hello, je viens de tomber sur ton texte et il m’a émue aux larmes.
    Il y a quelques semaines un de mes jeunes cousins est décédé. Ça m’a mis une gifle monumentale et je me reconnais tellement dans ton propos «  on se dit souvent pas de nouvelles bonnes nouvelles ». Malheureusement je n’arrive pas à « aller de l’avant » et ne plus manquer d’appeler mes proches. Bref, en te lisant je me sens moins seule alors merci. Et courage à toi dans les épreuves de la vie

    1. Hello Adamaéva, je te présente mes sincères condoléances pour cette perte. Pour ce qui est d’aller de l’avant, je ne me permettrai pas de te donner de conseils car chacun vis son deuil différemment, mais je pense qu’il faut laisser le temps au temps. Il faut accepter la douleur qui avec le temps, certes ne disparaît pas, mais s’estompe et fait moins mal.

      Je suis heureuse que tu aies trouvé un peu de réconfort dans cet article.

      Prends soin de toi ❤️

  2. “Le bonheur c’est un état d’esprit et composer avec ce que l’on a..” cet article le montre vraiment et donne du sens à cette phrase…
    En espérant que ça ira de mieux en mieux ma belle .

  3. ❤️ Bel article ! En effet, le bonheur est un état d’esprit. Tu as le choix de le poursuivre ou de le construire.

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